30 novembre 2025

QUIPROQUOS III ?

Avant tout il vous faut lire la motivation de cette intrusion du mot quiproquo III.


« Quel est donc l’auteur de cette caricature anonyme du XIX ième siècle ?? Gavarni ? Monnier ? Charlet ? Vernet ? Boilly ? Lami ? « Un unique pichet sur la table, deux hommes s’arsouillant au gros rouge, alors que les enfants boivent du petit lait !! » quel rapport avec ton quiproquo ?? Faute d’idée cohérente, j’y donne ma langue au chat !!
Cette « baffe » administrée en ces lieux feutrés au visage d’un quidam, sans autre motif que sa tenue marginale, me semble pour le moins goujate et d’une outrancière provocation, une légère « tape » sur l’épaule ou le dos, aurait du suffire comme marque de ta familière reconnaissance avec ce baroque individu.
A la réflexion, la présence de cette désuète caricature, veut-elle nous signifier par un clin d’œil, qu’à l’exemple des deux pochtrons, tu n’avais pas ce jour là, bu que petit lait ??
Si  » L’habit ne fait pas le moine, le port du bermuda ne te permet pas de te montrer toujours aussi culotté ! » Rousseau François« 

Cette troisième appellation n’est peut-être pas très appropriée, mais il me plaît de la nommer ainsi, car la bévue qui justifie mon récit ne serait point sans les trois mots omis qui ont changé le sens de la phrase et qui m’ont valu cette volée de bois vert.

Il faut croire à un certain masochisme en vous relatant mon plaisir à la lecture des lignes pleines d’ironie.

C’est pourquoi, quand j’ai cru reconnaître mon lascar de dos et lui avoir administré une baffe de bon cœur sur la cuisse, qui a claqué de la plus belle des façons…


Je viens répondre au commentaire de mon plus loquace lecteur ; dommage, et je le regrette, que vous ne soyez pas plus à me titiller avec autant de frondes.

C’est pourquoi je me dois de donner une explication aux 145 fidèles qui ont lu mon message du dimanche matin avant que je ne corrige mon erreur. Grâce à François, sa promptitude m’a permis de pallier en venant réparer l’étourderie qui m’a valu d’être catalogué comme goujat. Il m’a fallu relire, suite à cette critique, mon article, car je ne comprenais pas la virulence du personnage. J’en ai déduit que cette réflexion, suite à mon omission, venait compléter ma série de quiproquos. Faisant feu de tout bois, il m’est agréable de penser que le hasard venait encore une fois combler mon satisfecit en me fournissant matière à converser. Je vous dois une explication, à vous les lecteurs qui ont lu l’article avant mon intervention empressée suite à la lecture du commentaire rédigé par François, c’est-à-dire les deux premiers jours, dimanche et lundi matin. Les lignes qui suivent relatent comment nous avons polémiqué pour être fidèles aux sarcasmes hors commentaires conventionnels.

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« Saperlipopette !! Je n’avais pas remarqué jusqu’alors que dans ta prose, tu t’exprimais en langage SOUTENU… Grave lacune de ma part, résultant sans aucun doute d’un manquement de familiarité en ce style aussi châtié…

Au risque d’insister, selon mes sources :

• LAROUSSE Édit. 2006 : Baffe fam. = Gifle = Coup donné sur la joue main ouverte (Affront)

• ROBERT Édit. 2021 : Baffe fam. = Gifle = Coup donné du plat ou revers de la main sur la joue (humiliation, affront)

• LITTRÉ : Baffe inconnu dans l’index !! Gifle : anciennement « joue ».

Sans recourir pour autant aux arcanes du langage SOUTENU, apanage d’une élite, et pour rester prosaïquement en langage COURANT : « baffe », mot d’expression populaire d’argot par excellence, peut bien évidemment être traduit par « gifle » ou « soufflet », voir alors ci-dessus !! « Pour un malheureux soufflet, n’allons pas, diantre, jusqu’à croiser les fers !! » Bien cordialement. F« 

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De : yves duhard yxxxxxxx@xxxxxxxxl.fr

Envoyé : mardi 25 novembre 2025 04:51

À : FRANÇOIS ROUSSEAU frxxxxxxxxx@xxx.fr

Objet : POURQUOI EN RESTER LÀ !!

Comment dit-on baffe en langage soutenu ?

Quel est le meilleur synonyme ?

C’est quoi gifle ?

Quelle est la définition de « baffe » ?

Définition « baffe » :

Coup donné avec la face interne de la main.

La cible n’est pas limitée ; de ce fait, ton harangue n’a plus lieu d’être…

Bonne réception.

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« Au regret d’insister, mais une « baffe », comme un soufflet, une gifle, une mornifle, une beigne ou une mandale est, a priori, un coup porté au visage, alors qu’une tape ou une claque peuvent se faire sur n’importe quelle autre partie du corps d’un homme ou même d’une bête !!

Pour ce qui concerne la toile Les Buveurs, elle est bien de la main de Van Gogh, mais copiée d’une gravure sur bois « Buveurs » du caricaturiste Honoré Daumier, illustrant les ravages de l’alcool durant les quatre âges de l’Homme : Enfance, Adolescence, Maturité et Vieillesse…

Salutas. F »

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De : yves duhard yxxxxxxx@xxxxxxxxl.fr

Envoyé : lundi 24 novembre 2025 10:19

À : FRANÇOIS ROUSSEAU frxxxxxxxxx@xxx.fr

Objet : MERCI

Tu m’as permis de corriger mon texte. Mon geste n’avait rien de provocateur ; je suis certain que si mon attitude avait été provocatrice, nous n’aurions pas passé la soirée ensemble à polémiquer.

Pour ce qui est du peintre, excuse du peu, le barbouilleur anonyme n’est autre que le GRAND MAÎTRE : VAN GOGH.

Pour te rendre compte de ma promptitude, retourne sur l’article afin de constater ma correction.

À l’avenir, il me faudra être plus vigilant.

Amicalement,

Y.D.

3 Comments

  • Saperlipopette ! ça faisait bien longtemps que je n’avais pas entendu cette bonne vieille exclamation bien de chez nous ! qu’est ce qui vous arrive ? Une surpise, une indignation polie ou juste envie de dire un juron qui ne fache personne…
    c’est ce que l’on appelle un euphemisme juratoire …..

  • J’ai comme l’impression qu’en ce jour d’Avent mes Frères, notre cher Pèlerin s’écarte un peu du récit habituel de son Auguste Trajectoire, qui à notre Grand Bonheur, le menait jusqu’alors et avec grande dérision, d’un Haut lieu au suivant de son épique Existence !!!
    Si je ne m’abuse, il nous fait ici une Station de Contrition et s’auto flagelle d’un lapsus verbal, qu’avec votre accord, nous lui pardonnons bien volontiers … FR

  • Dressées dans la brise matinale, les fabuleuses oreilles du capucin ont fort bien su capter et interpréter le message, avant de rejoindre prudemment son gîte ….
    Fut-ce en plein courroux ou comme en esbaudissement, Grand Âge exige qu’elles qu’en soient circonstances, garder mesure et raison. FR

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