8 novembre 2025

MON ASSOCIE

Un samedi après-midi pas comme les autres !

Le 25 juin 2025, dans mon message hebdomadaire, je vous avais prédit mon intention de revenir vers vous au fur et à mesure que des événements viendraient matérialiser mon histoire de brevet.

Aujourd’hui, je ne peux que tenir ma parole suite à un courriel reçu avant-hier émanant des services administratifs chargés de breveter les nouvelles inventions :

Nous avons déposé la demande de brevet auprès de l’INPI au nom de Monsieur Yves DUHARD. La demande de brevet porte le numéro FR2511XXX et la date de dépôt du 14 octobre 2025.

Vous trouverez en pièces jointes tous les documents récapitulatifs :
• la requête en délivrance de la demande ;
• la désignation d’inventeurs ;
• le texte de la demande dont le format PDF du document est automatiquement généré électroniquement par l’INPI.

Fort de ce document, il me faut encore le faire vivre. Pour ce faire, je me suis rendu au salon de l’habitat se déroulant dans le parc des expositions le 18 et 19 octobre 2025, endroit rempli de souvenirs.

Eh oui, au temps de ma période « machine agricole », dans les années 1967-1980, j’y ai passé 13 ans en tant que blablateur attendant le paysan en quête de renseignements sur le matériel en exposition.

J’y suis revenu dans les années 2000 pour rendre un service à Arnault afin qu’il tienne son stand d’exposition d’objets égyptiens et fasse connaître son école.

De ce séjour est née une histoire relatée : LE PHYSIONOMISTE, éditée le 25 novembre 2023. Que de précieux moments !

Ma visite « intéressée » du 19 octobre dans cet univers, dans le but de rencontrer des artisans pouvant, suivant ma façon de penser, utiliser dans leurs arts mon invention. Je n’imaginais pas, en franchissant la porte du palais des expositions, ce qui allait suivre. Je me suis retrouvé 50 ans en arrière, j’avais 30 ans. Je me suis transposé à cette époque : même si les commerciaux ne proposaient pas la même camelote, j’ai ressenti une certaine similitude avec l’ambiance que ces jeunes faisaient régner à cet événement. Que du bonheur ! Tous m’ont encouragé suite à la présentation de mon assemblage. Ces trois heures de déambulation ont été agrémentées par deux instants de rêve pour le quidam que je suis, toujours à l’affût pour jouir de bons moments, dans ce méandre d’allées bordées de stands.

Le premier de ces divertissements fut ma rencontre avec les négociateurs d’un pavillonneur avec lequel j’avais travaillé il y a une vingtaine d’années. Je me suis présenté à ce stand en tant qu’ancienne relation avec leurs prédécesseurs. Ma surprise et ma joie n’ont d’égales que le moment où une femme m’a abordé :

— Vous êtes Monsieur Duhard ? Je vous reconnais bien ! C’est moi qui vous ai fait les chèques quand vous avez commercialisé les constructions d’un de vos amis dans un lotissement que vous aviez géré.

Cette opération s’était déroulée de la plus belle des façons. Il est vraisemblable que le déroulement de cette réalisation viendra compléter mes histoires.

Ma deuxième satisfaction émane d’une autre jeune femme qui en est l’instigatrice. La présentation de mon invention amusait et intéressait les commerciaux. J’y allais de ma logorrhée quand cette jeune dame m’a conseillé d’aller voir « mon associé » ; j’ai compris « son associé ».

Puis, elle est partie sur ces paroles. Peu après, elle est revenue en réitérant son :

— Allez voir mon associé !

Sans comprendre ces deux impératifs, j’ai quitté l’enceinte du salon non sans avoir présenté à qui voulait m’écouter mon assemblage, entre autres, aux compagnons du devoir qui ne m’ont pas trouvé ridicule. C’était déjà beaucoup !

Plus tard, je me suis demandé pourquoi cette hôtesse ne m’avait pas présenté son associé, ou du moins indiqué comment le joindre.

Et, encore une fois, pourquoi, dans mes insomnies, m’est-il venu l’idée d’aller taper sur le clavier « associé ».

À ma grande surprise, je suis tombé sur une émission qui se veut aider les « Géo Trouvetou » de mon acabit. Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés de mon initiative prise le 20 octobre 2025 !

Soyez certains que, si une suite devait ou non venir prolonger mon odyssée, je me ferais un malin plaisir, avec plus ou moins de joie, de vous en faire part.

À dimanche prochain pour la suite… S’il y en a une !

3 Comments

  • Beau chemin qui donne du sens à une période qui en manque tant !!!
    Je ne sais pas si vous avez donner quelques infos sur votre invention …
    belle semaine

  • Comme le commentateur précédent, « je ne sais si tu as donné quelques infos sur ton invention » …. pas de message en date du 25 juin 2025 ?

  • Grand merci mon cher Yves d’avoir immense gentillesse de soumettre ainsi à notre admiration, mais aussi à notre sagacité, le fruit de tes fécondes élucubrations techniques.
    Au grand dam de d’aucuns, le « pinailleur » persifleur, invétéré que je suis, va encore sans doute mettre son blase là où il ne faut pas et poser la question idiote, mais à 90 berges on ne se refait pas et ce propos a au moins le mérite de manifester ainsi l’intérêt que je porte à ta prose, pratique qui ne me parait guère commune de la part de la majorité de tes fidèles et nombreux autres lecteurs !
    Si j’ai compris, bien que les documents graphiques joints n’en divulguent guère les détails, ton « invention » porterait sur la liaison trièdrique de 3 montants orthogonaux, au moyen d’un assemblage tenon-mortaise à tiers bois, bloqué par d’un tourillon cylindrique bois (ou cheville), les traversant axialement.
    Question 1 : Le document N°1 précise que l’assemblage se fait sans outil, alors que tu y fait figurer en bonne place, un MARTEAU et un TOURNEVIS ???
    J’en déduis que des vis sont donc requises, s’il n’y a pas collage, pour bloquer axialement le tourillon central sur au moins 2, des montants de chaque angle !
    Question 2 : Pourquoi alors ne pas remplacer sur chaque angle ce fameux tourillon bois central par une seule longue vis à bois, qui assurerait alors la triple fonction de blocage des 3 éléments entre eux ??
    Bien compris par ailleurs cette application aux charpentes ou poutres treillis, ainsi que cet amusant petit cabinet (meuble d’essence médiévale, mais non d’aisance !) en forme de guérite ou de cabine plagiste.
    La subtilité académique de ton « invention » m’a sans doute échappée, mais espère de tout cœur pour la valorisation sonnante et trébuchante de ton brevet, que maints industriels aux aguets de nouveauté, y seront plus sensibles, en vue d’acquérir les droits d’utilisation dans leur production.
    Une oreille fidèle et attentive, toujours à ton écoute. FR

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