Bonjour !
Aujourd’hui, 10 août 2025, il y a cinq ans que je vous rends visite tous les dimanches matin pour vous distraire. Comme vous vous en êtes sûrement rendu compte, que mon égocentrisme ramène toutes mes histoires à ma personne (je sais qu’il en est parmi vous qui vont crier au pléonasme). Comme il me faut justifier le thème de la dérogation à mon rituel, c’est un adage qui m’interpelle : « L’ÉCRITURE EST LA SCIENCE DES ÂNES. »
Tout ce qui va suivre va à l’encontre de cette citation. Pour justifier ma réflexion, les trois photos ci-dessous me confortent dans mon appréciation.



(Ces trois photos ont été prises, elles sont comme telles, les dimensions et les formats)
Pour la première : un carnet de poche qui servait à noter, en tant qu’ouvrier, les jours de travail, désignation par le nom du maître ou celui du lieu-dit.
Pour la seconde : le fils de Pierre, la première page d’une lettre écrite en 1918 (une autre histoire dans mes envois sous le titre 1918-2018).
La troisième : Raoul Duhard, le gendre du second, une carte postale écrite à maman lors d’une hospitalisation dans un établissement parisien.
Pour être plus explicite :
- Pierre Lantoinette, notre arrière-grand-père.
- Raoul Lantoinette, notre grand-père, mon héros dans plusieurs de mes histoires.
- Raoul Duhard… Est-il besoin de le présenter ? Mon papa.
Tout ce blabla pour en arriver à un raisonnement de primaire : je suis le quatrième dans la lignée. Tous les quatre, nous avons comme niveau d’études le certificat d’études. Pour mes ancêtres, il faut savoir qu’ils sont entrés dans la vie active avec ce diplôme en poche à onze ans.
Je ne fais pas cas du contenu de ces messages, je ne retiens que la calligraphie. Ma stupéfaction vient de ce que les écrits me sidèrent par la miniaturisation du format de la rédaction.
Ne voulant pas être comparé à mes aïeux, il en est une raison : mon griffonnage. Je n’emploie pas cette appellation sans lucidité ; celle-ci est amplement justifiée. Un de mes chefs, au tout début de ma carrière, ne m’a-t-il pas dit : « Vous ne réussirez à rien dans la vie, vous écrivez trop mal. »
N’empêche que je ne peux que me rendre à l’évidence : son constat est complètement approprié. Je n’en suis pas fier (comme vous devez vous en douter).
Mais je me rengorge, car, malgré cet handicap, il faut croire que mon griffonnage n’a pas trop interféré dans mes écritures, que ce soit les bons de commande ou les compromis de vente. Si l’on me l’a fait remarquer, bien que très rarement, quelques quidams me l’ont dit.
Mais, malgré tout, ils ont toujours signé à ma requête et, en plus, pour les compromis, ils ont ajouté avant leurs signatures…

Comment ne puis-je pas être mortifié en comparant ce massacre ?

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Tu m’as enthousiasmé en m’apportant l’original! Au delà du plaisir de lire et admirer la qualité de l’écriture, me sont revenus les souvenirs de mon grand-père maternel qui possédait le même style épistolaire. Ma grand-mère étant allé à l’école le samedi et le dimanche comme elle me le disait avec humour, c’est MAURICE qui se chargeait de toutes les écritures. Amitiés