
EST-CE UN HASARD ? POUR CELLE QUI VA SUIVRE OU UNE SIMPLE COINCIDENCE ?
Mais quand même… Pile un siècle au jour près ?



Comment ne pas coucher sur le papier cette coïncidence qui va rentrer dans ce registre : mes hasards, et pour celui-ci, pas des moindres. Cent ans séparent ces deux événements à cinq jours près et encore, allons-y de mes fantasmes, il se peut que cette missive, grand-père ne l’est pas écrit d’un seul jet, ce qui ne serait pas impossible alors j’ai lu son histoire cent ans pile après sa rédaction.
Pourquoi il m’a fallu attendre presque trois ans pour qu’il me vienne à l’idée de relater cette petite histoire ?
Le matin du 4 juin 2018, avant de prendre Meïl à l’école pour je ne sais quoi, je suis passé chez Maryvonne l’aînée de notre fratrie. Elle m’a remis une chemise appartenant à maman me suggérant de prendre connaissance des histoires relatées sur ces feuilles volantes dont cette fameuse correspondance de grand-père Raoul combattant de la Grande guerre 14/18, avec son épouse grand-mère Marie, les parents de maman.
Attendant la sortie de l’école, j’ai lu ces pages en photos ci-dessus. Cette lecture ne m’a pas laissé indifférent, ce qui m’a fait regarder la date de cet écrit. À mon grand étonnement, j’étais en train de lire comme relaté plus haut, avec un siècle entre les deux événements, la rédaction et ma lecture.
Quand bien même il l’aurait écrite d’un seul trait, elle se trouvait en transit sur le bateau.
Il ne m’en fallait pas plus pour que je brode.
Je sais que ce blablas va encore éveiller quelques échos un tantinet moqueurs, je le ressens de cette façon pour mon plus grand plaisir, mon orgueil ne veut voir que l’humour avec un grand bonheur.
Continuons de jouer, j’incite tous les tentés de faire la même chose.
Merci pour cette nouvelle, Nouvelle.
Quelle belle écriture
Émouvante cette lettre.
Par contre ton texte personnel n’est guère facile à déchiffrer, absorbé qu’il est par l’image en arrière plan.
Superbe photo du Sergent Raoul LANTOINETTE, basé d’après son touchant courrier à VODINA, aujourd’hui EDESSA en Grèce. A ce titre et compte tenu de son uniforme, on peut supposer qu’il était incorporé au 2 ième Bis Régiment de Zouaves d’ORAN, qui en cette douloureuse période 1916/1918 avait eu « la chance » d’être déployé sur les Dardanelles, loin de la « boucherie » du Chemin des Dames…
Si à cette époque, comme on peut le lire ici, les us musulmans concernant, entre autre, la condition féminine pouvaient encore faire « rigoler » aujourd’hui, soit un siècle plus tard et devant l’étendue géographique de leur funeste emprise, cette archaïque inertie ne peut plus être considéré comme la dérive d’un aimable folklore ethnique et ne prête surtout pas au rire, mais plus-tôt à l’indignation.
La France, grand peuple « civilisé » peut bien sûr continuer d’y envoyer ses troupes « faire le zouave », mais au préalable, histoire de « faire le ménage devant sa porte », une minutieuse « corvée de quartier » ne semblerait pas pour autant dérisoire…. Nous en reparlerons, si vous le voulez bien, dans ….. un siècle et d’ici là… inshallah !!