Ils auraient dû, à leurs âges être des sages, ces trois octogénaires !
Ce qui n’est pas le cas, loin sans faut.
Devrions nous imputer les comportements de ces personnages à cet âge canonique ? Rien n’est moins sûr. Pour le premier personnage, une histoire est déjà parue en tant qu’irascible (L’ancien flic , le 9 11 2024). Pour les deux autres, l’adjectif « fourbes » leur sied on ne peut mieux. Je n’ai pas pas trouvé d’appellation plus appropriée. Bien sûr, j’aurais pu les nommer « malhonnêtes » mais ce fut plus banal.
Alors restons dans cette expectative, je laisse à mes lecteurs le loisir de se faire eux-mêmes leur opinion, s’ils lisent les pages qui vont suivre.
Pour la première fourberie, le personnage, je ne veux pas dire héros, ce serait trop d’honneur, m’a contacté en tant que gérant d’un immeuble dans le quartier du vieux Tours.

Il était propriétaire d’une maison ayant un mur en mitoyenneté avec un de mes mandatés, qui m’avait donné tous les pouvoirs afin de gérer ses biens immobiliers en location. Pour plus de précision, ce Monsieur était paysan dans le Lochois, mes rapports étant ce qu’ils sont avec cette corporation, compte tenu de mon passé en tant que vendeur de matériel agricole.
Je pense avoir laissé une bonne impression à ces anciens clients car sans cet état de fait, ils ne seraient pas revenus vers moi pour réaliser leurs investissements dans l’immobilier .

LE LOCHOIS où trône ce château qui, il y a bien longtemps, avait comme locataire un certain Louis XI.

Ceci dit, allons-y de ma motivation à partager ces deux historiettes qui dormaient dans un tiroir de mon cerveau. Il a suffi une discussion avec une amie qui me parlait de ses rapports houleux avec des voisins, pour me remettre en mémoire deux situations assez scabreuses avec des personnages peu scrupuleux.
Pour le premier :
Cet homme était propriétaire d’un immeuble séparé par un mur mitoyen d’un immeuble géré par Agencia .

Ce monsieur me contacta après avoir fait des démarches auprès des services architecturaux de la ville afin de refaire le pilier mitoyen donnant sur une rue, il s’est présenté à l’agence avec comme argument une nécessité : la rénovation du mur en question. Il avait auparavant préparé tout un dossier avec l’aide de la protection des monuments de France, organisme habilité à veiller sur les travaux à exécuter, du fait de la situation des immeubles dans ‘Le quartier du vieux TOURS’. Pour la forme, étant donné qu’il n’y avait pas de raison de méfiance à avoir envers l’octogénaire, je lui ai donné le feu vert pour qu’il puisse continuer sa démarche de mon côté. Après avoir consulté le bailleur, nous avons décidé de régler la moitié du coût des travaux. Pas de problèmes pour la réalisation, surtout qu’il ne me restait qu’à regarder notre grand-père gérer le chantier.
J’ai suivi de visu le travail des maçons rénovateurs dans leurs travaux, sans plus. Le résultat espéré étant conforme à la réalisation, il ne me restait qu’à attendre la facture pour clore ce dossier.
Et voilà la raison de ces quelques lignes :
Notre maître d’œuvre est venu à l’agence avec une facture qu’il a déposée en mon absence au bureau. Ce document n’avait rien d’officiel. Il y avait bien une somme à payer mais il m’était impossible de l’enregistrer dans cet état. Il me fallait pour être en règle avec la loi, une douloureuse, en conformité avec la comptabilité.
Ayant retenu le nom de la société exécutrice des travaux, je me suis rendu dans leurs bureaux pour qu’ils me rédigent un document en bonne et du forme, en précisant la somme due, répartie aux deux donneurs d’ordres.
Delà l’intitulé de mon histoire FOURBERIES :
En récupérant l’imprimé correspondant aux montant total du coût de l’ouvrage, je me suis rendu compte que l’octogénaire avait l’intention, si je n’avais pas été méfiant, de faire payer la totalité des travaux par mon client propriétaire ! Découvrant cette fourberie, il me semble n’avoir rien réglé en affranchissant en outre, ce vis-à-vis de mon intention de n’en rien faire!
Mon client aura profité de cette attitude de justicier car je ne me rappelle pas d’avoir donné suite à la requête du fallacieux.
Pour finir, il me plait de rappeler un proverbe où La Fontaine terminait sa fable (LE RAT ET L’HUITRE) :
TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE
Dimanche prochain une histoire du même genre.


Dimanche prochain une histoire du même genre.
Puisque tu sollicites une opinion, au risque une fois de plus de passer pour un « pisse vinaigre » ergoteur et procédurier, je me permets aujourd’hui encore d’ajouter mon grain de sel et ma pointe de piment, en vue d’assaisonner ta démarche au sein de cette mesquine algarade boutiquière, sensée y affirmer l’esprit magnanime et justicier de tes décisions.
Tout d’abord ton acerbité à l’encontre des octogénaires pourquoi pas ! (je ne me sens pas concerné ayant depuis belle lurette dépassé ce stade) , mais sache que l’âge n’a rien à voir avec la fourberie, pas plus qu’avec la connerie et autres tares d’ailleurs, les jeunes cons d’aujourd’hui, seront les vieux cons de demain !!
En tant que professionnel, lorsque l’octogénaire incriminé est venu te présenter le projet des travaux mitoyens envisagés et solliciter un accord de principe, ainsi que la prise en charge de la moitié du montant des travaux, il me semble que tu aurais dû exiger alors la présentation du devis de l’Entreprise (agrée), sélectionnée pour les effectuer (selon les normes prescrites) et ainsi en connaitre au préalable l’implication financière ??
Lorsque ce même octogénaire, qualifié à tort par toi de Maître d’Oeuvre, alors qu’il était Maître d’Ouvrage puisque commanditaire des travaux, est venu en ton absence apporter une soi disant « facture » qui n’en était pas une (car n’émanant pas directement de l’Entreprise ayant oeuvré sur le chantier) de ce fait elle ne pouvait évidement être crédible pour valider ton engagement du règlement de ta quote-part, définie initialement à 50% d’un devis inexistant !!
De là à « botter en touche » et « enterrer le cadavre » sans donner honnête suite à un règlement financier équitable, selon des engagements pris (un peu à la légère!), je ne suis pas certain que cela apporte grand crédit à la réputation des Entreprises Immobilières en général !!
Rat des villes ou rat des champs
Rat crevé, putride sur grève gisant
Huitre baillant, victime de l’estran
Couple oxymore, bien peu ragoutant !! FR