Encore un concours de circonstances inimaginables pour un quidam comme moi. Jean Pierre B comptait dans mes clients qui m’ont laissé des souvenirs des plus agréables durant ma carrière de représentant en matériel agricole.
J’étais très attristé quand j’ai découvert dans le journal son décès. Je ne suis pas allé à ses funérailles, je ne sais plus pour quelles raisons. Par contre, j’ai appelé son épouse pour lui faire part de ma tristesse, en pensant à ce moment précis que je ne reverrai et n’entendrai vraisemblablement plus ces anciens clients cultivateurs à Montrésor, un des plus beaux villages de France situé à une soixantaine de km de Tours.
Le hasard en a décidé autrement car peu de temps après cette terrible nouvelle, je suis allé chez notre fille Bénédicte à l’autre bout de la ville pour accompagner Danièle, je ne me rappelle plus la raison mais peu importe. À peine entré dans la maison, je me suis rendu compte que j’avais oublié un objet dans la voiture, de ce fait il m’a fallu ressortir.
C’est lors de cette sortie que le hasard s’est encore joué de moi en faisant apparaître la femme de Jean Pierre au coin de la rue. Ma sortie aurait eu lieu une minute plus tôt ou une minute plus tard, cette rencontre ne se serait jamais produite.
N’est-ce pas le hasard qui a fait tomber en panne cette dame dans ce quartier, un endroit où elle ne vient jamais sauf pour se rendre chez sa fille ?
Cet itinéraire n’étant pas le plus direct pour se rendre chez sa fille, j’aime à penser qu’encore une fois le destin m’a souri.
Une chose certaine, je remercie cette bonne fortune pour la joie que j’ai éprouvé à revoir cette personne.
Eh, oui à 3 minutes près, sans un oubli, pas de rencontre.
…. au risque de me répéter, je pense que ce genre de fait est permanent pour celui qui sait regarder…
Cela dit, si jadis il y avait une certaine obligation des rites religieux dominicaux, voilà qu’aujourd’hui des ouailles découvrent les « paraboles » selon un chemillois d’origine ! Qu’il en soit félicité !
« Le hasard c’est Dieu qui se promène incognito » disait goguenard ce cher Albert Einstein. Semblant ainsi mettre au compte du vénérable Barbu omniprésent et omnipotent, les différents faits bizarres et inexplicables marquant nos propres destins; suites d’aléas plus ou moins fortuits, que l’on pourrait alors saluer par un Amen !! ou Inchallah !! selon la foi qui anime le fidèle.
Hasard, destin, impondérable, fortune, fatalité, aléas, probabilité, sort……… que de mots pour caractériser ce que nous sommes sensés subir, hors portée de notre entendement et notre pouvoir.
En fait, « Je ne sais pas si je crois en Dieu ou au Hasard, mais qu’est-ce que le hasard sinon la foi des incroyants »…….
comme quoi le destin existe . merci pour la belle histoire
Bonjour YVES,
Je n’ai vraiment jamais pris le temps de te lire à chaque fois, d’autant que tes « hasards » sont nombreux.
Je m’y mets dans la semaine, engagement pris!!!
Bonne journée.
Yves ,
Toujours une histoire vécue, son village, ses professions, ses rencontres…on butte dans le jardin dans une motte il en sort une histoire.
Tu aimes conter, tu as raison , tu le fais bien.