Une histoire de caramel, je souris toujours à ce souvenir. Lors d’une visite chez un client, dans la campagne d’Azay-le-Rideau, avec qui j’ai réalisé plusieurs ventes, mon entrée dans la cour de la ferme a coïncidé avec la sortie de la fermière de sa maison. Elle tenait une casserole dans la main, jusque-là, rien d’anormal quoique ??? Sinon, son mouvement de colère qui lui a fait jeter son ustensile de cuisine à travers la cour, me prenant à témoin de ce geste. Elle se justifia en m’expliquant qu’elle n’arriverait jamais à faire du caramel.
– À chaque fois, je le rate ! S’exclama-t-elle.
Alors là, que croyez-vous qu’il arriva ? Hé bien oui, pour faire le fanfaron en deux trois mouvements, je prends place devant le fourneau, me transformant en pâtissier, je m’applique à résoudre son problème en réalisant ce dessert.
Cette histoire aurait pu s’arrêter ce jour.
Il faut croire que non, comme je l’aime, il y eut une suite inattendue vingt ans après, un fait occasionna une résurgence de cette anecdote.
Suite à un dégât des eaux dans une maison que l’agence avait en gestion, il me fallait prendre contact avec l’assureur devant régler ce sinistre. Franchissant le seuil du bureau de ce préposé à solutionner le problème, je reconnais les deux secrétaires comme étant les filles de la fermière au caramel. N’étant pas certain que la reconnaissance soit réciproque, après les avoir saluées, je leur adresse :
– Je pense vous reconnaître en tant que filles de Georges Potet.
La réponse fut :
– Oui ! Oui ! Nous aussi, on vous a bien reconnu en vous voyant arriver sur le trottoir, car c’est grâce à vous si nous avons pu nous régaler de desserts au caramel suite à votre réalisation.
Cette histoire sera suivie de 3 autres participations culinaires, occasionnées elles aussi, de façons des plus surprenantes.
– Les crêpes.
– Les deux lapins.
– Les écrevisses.
Tu entretiens le suspens…
JLL