12 juillet 2025

LE TROMPE-L’ŒIL

Sortons de mon avatar de la semaine dernière. Aujourd’hui, pas de hasard, mais de la fourberie. Le profiteur que je suis, voulant faire feu de tout bois, il m’a été facile de concocter une facétie imaginée pour me donner bonne conscience.

Pour ce faire, je me suis rajeuni de 70 ans avec la logique du gamin que j’étais quand nous apprenions que les fleuves se jetaient dans les océans et les mers. Nous apprenions comme il se doit l’existence des glaciers et les amas de glaces générant les gros glaçons que sont l’Arctique et l’Antarctique. Pour le gamin que j’étais et espère rester, ces fabricants d’icebergs ne participaient pas au déroulement du cycle aquatique : les fleuves reversaient dans les océans l’eau générée par l’évaporation, créant les nuages afin d’arroser et de remplir les sources qui alimentent les fleuves.

Mais les temps ont changé. Aujourd’hui, c’est une évidence : le dérèglement climatique est là.

Pour le primaire que je suis, il n’était pas question de réchauffements climatiques. La gestion de l’eau universelle se faisait naturellement : l’eau, qui couvre plus de 70 % de notre planète, semblait gérer toute seule l’équilibre du vivant. L’évaporation de l’eau salée produisait de l’eau douce, essentielle à tout ce qui vit, car sans eau, pas de vie, c’est bien connu.

Ce rituel, vraisemblablement né d’un coup de baguette magique, il en est d’autres qui se veulent érudits ou informés, qui ont de bonnes raisons de nous faire croire, en nous expliquant avec force de convictions comment notre univers est ce qu’il est.

Le terre-à-terre qui me catalogue ne pouvait pas omettre de conter ma façon de penser :

Dans mon ciboulot, ma façon d’utiliser cet élément en arrosant mon petit carré de verdure pour qu’il garde sa couleur me donne bonne conscience. Ces gestes décriés qui voudraient faire de moi un délinquant ont trouvé une justification : cette eau, je la retiens. Ce geste qui paraît égoïste à nos yeux est loin d’être banal : la baille retenue de mon fait ne retourne pas la mer.

Les Iléens de par le monde qui vont subir les méfaits dus à cette montée des eaux ne pourront que me louer d’avoir freiné l’élévation de ce liquide qui va vraisemblablement faire disparaître leurs lieux de résidence.

Pour terminer cette petite histoire d’eau, je vous donne rendez-vous avec un écrit édité en date du 02 juillet 2022 : HISTOIRE D’EAU.

1 Comment

Répondre à jluc Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plateforme de Gestion des Consentements par Real Cookie Banner