Ne vous étonnez pas, je ne suis pas devenu fou. Cette nouvelle histoire devait commencer par l’article qui va suivre, relatant l’anniversaire du jardin, mais ce matin, 28 septembre 2024, veille de l’envoi de ce message, en traversant le parc, la nature m’a offert un cadeau des plus beaux : un échassier, un ornement assez rare dans cet îlot de verdure. Les carpes étaient aussi du spectacle.
Aujourd’hui, je me fais un énorme plaisir en partageant ce jardin qui agrémente mes promenades. Mon babillage m’a permis de nouer des relations avec les jardiniers. La chance a voulu que deux de ces artistes en art floral aient des attaches avec mon Chemillé-sur-Dême, ce dont je profite sans demi-mesure pour alimenter nos conversations. Les promeneurs et promeneuses de chiens sont aussi de bons sujets pour les conciliabules.
Je suis particulièrement attaché à ce parc. Je le traverse quasi quotidiennement. S’il n’est pas sur l’itinéraire de mon parcours pour me rendre dans les commerces, je fais quand même le détour pour profiter du spectacle qui m’est offert, que ce soit de visu pour la diversité des essences des arbres.
Les séquoias, ces arbres qui ont été transplantés il y a 150 ans et qui sont aujourd’hui condamnés. L’abattage de ces arbres va commencer à une date d’un futur proche. Mon attention a été attirée par cette datation pour une raison qui m’est chère : le quatre octobre ! Ces taxodiacées considérés comme les arbres pouvant vivre plus de 3000 ans, ne sont même pas sortis de la salle d’accouchement, qu’un champignon en a décidé autrement.
Pour ce qui est des autres essences arboricoles, suivant les saisons, notre dame nature choisit les coloris de la plus belle des façons, entre autres, un s’appelant l’arbre aux quarante écus. La palette de couleurs des parterres de fleurs qui toutes les saisons sont renouvelés d’une façon artistique.
Pour ce qui est des oiseaux, nous sommes dans une vaste volière entre les ramages et les plumages, ces noms qui évoquent une comédie musicale digne d’un grand opéra.
Merci pour ce joli panorama d’un « centre ville » que l’on imagine pas forcément aussi champêtre et artistique … de nature.
Comme en un autre temps, ton cher instituteur François Hémery, cité par toi en ce lieu à maintes reprises, n’aurait pas manqué de le faire, permets moi en son nom de relever au passage les reliquats de ton incorrigible dyslexie …
PréBendes, au milieu c’est un B et non un D !! Ah l’orthographe des noms, qu’ils soient communs ou propres, pour celui affecté de ce trouble, ce n’est pas une sinécure !! FR