Comment ne pas être « septique » ? Je ne parle pas des fosses, car il en est dans mon entourage, des mal-pensants qui vont faire le rapprochement ; ceux-là se reconnaîtront. Pour les autres, je vais encore flagorner, mais je suis comme cela : quand on me tend une perche, je ne peux faire autrement que de la prendre.
Aujourd’hui, « un contexte » encore une fois vient alimenter ma fantasmatique. Ces deux photos sont la preuve de ce que je nomme mes hasards. Quand j’ai réalisé la mosaïque, je me suis amusé à coupler les motifs pour enluminer mon « ouvrage ». Je me suis inspiré des œuvres créées par les artistes de l’empire romain qui se sont démarqués des Grecs, chacune dans un style.
Cela, c’était avant que je ne regarde un film. Quand je dis « regarde », ce n’est pas tout à fait exact, bien que je sois un fan d’Astérix le Gaulois de la première heure dans sa version bande dessinée. Je ne suis allé voir aucun des films, qu’ils soient diffusés en salles ou à la télévision.
Bien que le film nommé ci-dessus était prévu dans un programme, je n’en faisais pas cas. Ce soir-là, j’avais opté pour regarder un match de foot. À la mi-temps, la pause publicitaire ne m’intéressant pas, il m’était facile de zapper et voilà comment je me suis retrouvé en compagnie des Gaulois, qui font beaucoup pour faire connaître le tempérament des résistants de la première heure, en donnant du fil à retordre aux envahisseurs.
Sur je ne sais quelle chaîne, était diffusé « LE DOMAINE DES DIEUX ». , un épisode relatant l’irascibilité de nos ancêtres les Gaulois. Il me faut croire, comme j’aime à penser, que le hasard m’a rendu visite dans ce laps de temps très court. Il m’est apparu dans le décor, assez furtivement, une vue qui a interpellé mon attention : une frise en mosaïque qui m’a rappelé celle que j’avais faite il y a fort longtemps, qui aujourd’hui orne le couloir du sous-sol de notre maison. Tout étonné de cette similitude, il m’a fallu attendre le lendemain matin pour vérifier cet état de fait.
Pas sans mal et compte tenu de mes aptitudes à surfer dans les méandres du net, j’ai malgré toutes les chausses-trappes, réussi à retrouver sur Internet le film vu la veille. De là ma satisfaction, j’ai pu retrouver les passages recherchés. Je me suis empressé de les photographier afin de justifier ce que je nomme comme hasards, ces événements qui meublent de la plus belle des façons ma vie de retraité.
Cette mosaïque, je l’ai réalisée avec du carrelage de récupération. Pour les couleurs, je choisissais avec ce que j’avais, comme vous pouvez en juger. Quand je compare les deux motifs réunis dans les deux décors, que cela soit la frise murale ou la broderie du vêtement de César, la forme, passe encore, mais les couleurs !
Par Toutatis !! Sacré nom d’un vieux solitaire en rut !!
Cette rocambolesque épopée « frise » encore le hasard !!
Et chapeau bas pour la minutie de tes superbes mosaïques.
Stockées bien au frais et en bonne compagnie. FR