30 juillet 2022

L’ORGUEILLEUX

L’ORGUEILLEUX

Comment ne pas écrire cette anecdote ? Elle va s’intercaler entre deux de mes histoires.  

Ceux qui me connaissent ne vont pas être étonnés de mon outrecuidance, je n’y peux rien, je suis un flagorneur.

Ce pour quoi il me faut ramener tout à moi et chaque occasion s’offrant à mes délires, est la bienvenue. 

Ce samedi matin du mois de juillet 2022, deux personnages, deux gamins qui sont nés plus de 35 ans après moi avec lesquels je partage des moments privilégiés. Pour ma plus grande satisfaction, j’ai l’impression qu’ils sont attentifs à mes élucubrations, je les remercie, ils m’ont permis de vivre un moment de délires.

Comment ne pas partager ce papier noirci qui n’aurait pas dû sortir de l’enceinte familiale (mes petites filles). Théo en a voulu autrement.

Ces deux protagonistes sont prénommés Nicolas et Stéphane. Le premier cité m’a confié, compte tenu de mon ancienne profession, de faire jouer mes relations pour trouver un logement en location, en vue d’abriter un de ses frères étudiant. 

Bien lui en a pris, il me permit de me mettre en contact avec Stéphane le second, jeune homme missionné pour les locations dans une agence immobilière, celle à qui j’avais vendu mon agence en 2001, ceci va expliquer cela.

Dans ma négociation, il avait été prévu ma présence dans les bureaux de mon acheteur. Je n’avais pas d’endroit défini, assis en face de Stéphane, jeune négociateur préposé aux locations.

Je ne sais pas pour lui, mais pour moi, du bonheur tous les matins. Je passais une heure ou plus en sa compagnie, en homme bien élevé, il ne m’a jamais fait ressentir un ras-le-bol et pourtant, il a dû en entendre, de mes histoires.

Je ne l’ai pas lâché comme ça, régulièrement, quand je lui rends une visite de courtoisie ou pas, je suis toujours reçu avec beaucoup d’égards.

Il m’avait été très facile de lui faire part de la requête émanant de Nicolas.

Pour ce faire, j’ai investi son bureau comme au bon vieux temps un samedi matin. À mon arrivée, il s’entretenait au téléphone suite à sa gestuelle qui m’invitait à prendre place dans le siège en vis-à-vis de sa personne.

Je ne pouvais faire autrement que de suivre sa conversation, celle-là fut longue, mais contrairement à ce que j’aurais pu penser, je me suis pris à l’écouter. J’entendais ce dialogue avec plaisir. Quand il a raccroché le combiné, je me surpris à le congratuler de sa prestation.

– Bravo ! J’ai pris un réel plaisir à t’entendre, j’ai eu l’impression d’être à ta place et c’était moi, qui répondais. Ta réponse m’a surpris de la meilleure façon, l’orgueilleux que je suis s’est rengorgé quand tu m’as répondu.

  – Tu sais ! Il n’y a rien d’étonnant, je t’ai écouté dans mes débuts lors de tes présences matinales.

Mon côté fat ne s’est pas remis en question, il enregistra la dernière phrase comme argent comptant.

2 Comments

  • Le ROI SOLEIL, YVES DUHARD le XIV ième, dit le PAON : un seul qualificatif me vient à l’esprit : « INCOMMENSURABLE » !!!!
    Epithète certes un peu désuet, mais qui de mon point de vue qualifie parfaitement les limites qui dépassent mon entendement, à savoir : Les confins de l’Univers, la richesse de la faune et la flore, l’étendue des connaissances accumulées au fil des siècles, la servilité vouée aux religions, l’amour entre deux êtres et surtout la connerie humaine !!! FR

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