11 janvier 2025

RETOUR DU CENTENAIRE N°4

Pour ce qui est d’alimenter la source de mes articles avec les événements, ceux-ci, pour ma plus grande joie, se manifestent de manière à me fournir de la plus belle des façons les motifs de l’illustration de mes chroniques.

Le retour envers moi de ce centenaire qui a su réveiller une actualité qui s’est déroulée il y a 40 ans.

Un coup de téléphone de l’aïeul, trois jours avant sa bascule d’un siècle dans l’autre, pour m’en informer de manière que je n’oublie pas de lui souhaiter son centième anniversaire. La justification, en bonne alois, son changement de numéro de téléphone du fait qu’il a quitté sa maison pour rentrer dans une maison de retraite.

Cette conversation a le mérite d’avoir réveillé en moi un événement qui s’est passé il y a 40 ans.

Déjà, lors d’un appel téléphonique de la même personne, il me lançait un « au secours » afin de sortir une de ses filles se trouvant dans une situation scabreuse. Bien qu’il m’ait connu en tant que représentant en matériel agricole, il connaissait  aussi ma mutation professionnelle de cette branche à celle de négociateur dans l’immobilier.

La jeune femme vivait en couple dans un appartement à Tours et il lui fallait absolument quitter son logement le plus rapidement possible. La vie avec son compagnon devenait catastrophique. Rien qu’à l’intonation de sa voix, j’ai jugé une urgence dans leur requête. Mes souvenirs de ce contrat locatif, bien que j’en fusse l’instigateur, se sont perdus dans les méandres de mon cerveau. Par contre, si je suis devant mon écran pour blablater, la cause en est la suite.

Je travaillais sous les ordres d’un patron, bien que plus jeune que moi, d’une dizaine d’années, et nous nous entendions bien. Nous travaillions dans les mêmes locaux, ils avaient des amis de son âge que je rencontrais lors de leurs visites. Si j’en crois leurs dires, il régnait une bonne ambiance dans leurs soirées festives, dans ce petit monde de joyeux lurons des étudiants en droit. Au cours d’une conversation avec un des fêtards, dans sa narration, il m’expliquait avec un air énigmatique qu’il ne comprenait pas le comportement de l’un de leurs amis qui se comportait comme un mufle avec une jeune femme très belle.  Mon interlocuteur n’appréciait pas cette attitude ; je me rendais compte d’un certain malaise qui le rendait chafouin. Je connaissais bien ce personnage, il rendait souvent visite à mon patron, nous discutions sans plus. Je ne connaissais rien de lui, sinon des banalités sans importance.

J’avais fait le nécessaire pour satisfaire aux vœux de la fille du centenaire. Quand mon patron a lu le patronyme de notre nouvelle locataire sur le bail, quelle ne fut pas sa surprise en se rendant compte que la jeune femme occupant l’appartement loué par son agence était la compagne de l’un de ses amis.

J’en ai déduit une certaine fourberie vis-à-vis du tortionnaire, car l’un comme l’autre, nous nous sommes abstenus volontairement d’évoquer la scabreuse transaction, tant et si bien que le « méchant » ne s’est jamais rendu compte du complot tramé dans son dos.

Profitant de toutes les occasions qui s’offrent à moi, je profite de ce palabre pour motiver l’histoire de dimanche prochain. Notre périple en Égypte. Du fait de mes rapports avec la famille de la locataire, il m’est revenu à l’esprit la situation de sa sœur. Celle-ci étant mariée avec le directeur du NOVOTEL installé au Caire, la capitale égyptienne.

Tout ce blabla pour justifier le cheminement de mon cerveau, la résurgence du périple sur le Nil.

1 Comment

  • Petit rituel de mon début de Dimanche matin : lire tes souvenirs :
    moment bien agréable, mais là permets moi de souhaiter qu’ une suite arrive bien vite.
    tu me fais penser à un pécheur dont la ligne bouge dans l’eau mais qui n’a pas encore pu voir quel genre de poisson il va trouver
    Alors vivement Dimanche prochain
    paddy

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