SAMI LE CHIEN
Comment ils ont transgressé ma volonté… Dans notre petite famille, ils étaient trois sur quatre, moi j’étais le quatrième donc le seul à ne pas vouloir voir arriver dans notre maison un cinquième élément pour tout dire un animal, je redoutais les contraintes que ce nouvel arrivant générerait.
L’expérience vécue avec Sanny m’avait laissé trop de regrets pour réitérer les aléas subit par ce chiot.
Je ne pouvais imaginer comment les événements se dérouleraient et la façon qui me piégerait en m’obligeant à subir l’intrusion de ce compagnon de l’homme dans notre maison.
Le récit de ce viol remonte à l’enfance de Danièle ayant dans sa jeunesse eut la chance de partager les joies que procure un compagnon à quatre pattes, un caniche femelle nommée Jip qui était encore présente lors de mon arrivée dans la famille de ma future femme. En bonne maman, elle a fait passer son amour pour les caniches à nos enfants car l’animal de compagnie qui a conquis le cœur de Danièle était de race : caniche semi royal, de couleur marron.
De ce fait, les conversations autour de notre table ont souvent eu pour but de me faire changer d’avis, je ne suis pas particulièrement dictateur. Les motivations de mon refus étaient générées par les contraintes que ce cinquième élément nous infligerait immanquablement.
Le destin en a décidé autrement. Je me suis retrouvé maître d’un caniche nain abricot que nous avons appelé Sami en ayant été piégé d’une façon singulière. J’étais à l’époque, négociateur en immobilier, ayant loué une maison à un couple : Mr et Mme Touveneau. Des locataires très sympathiques. Ils ont eu la bonne idée de m’inviter pour prendre l’apéritif un soir, ce geste se serait révélé sans importance, si ce couple n’avait pas possédé deux caniches, un blanc et un noir. Ces deux chiens n’ont pas arrêté de me faire la fête, sautant sur mes genoux tout le temps de ma présence. Comme je me prêtais au jeu, Madame Touveneau me demanda si je possédais un chien ou un animal. Je lui ai répondu :
-Non ! Et il ne faudrait surtout pas que ma famille me voit, lui expliquant les désirs de cette famille et mon refus à cette requête.
Au moins un où deux ans après cet événement, un soir en rentrant de mon travail, Danièle m’informe qu’une certaine Mme Touveneau nous a téléphonés : « cette dame a demandé que tu la rappelles. » Danièle me relate sa conversation avec cette personne :
– Tu sais cette personne d’un ton très volontaire, m’a demandé si nous voulions toujours un caniche, je lui ai répondu, vous savez madame, pour l’instant, il n’est pas question d’acheter un chien faute de moyens.
Je venais de recommencer à travailler dans une nouvelle société et ma situation était encore précaire, à cette objection de Danièle, son interlocutrice lui répond,
– On ne vous parle pas d’achat on vous le donne, ce petit chien dont je vous parle est un caniche nain de couleur abricot. Celui-ci est très malheureux chez ses maîtres, il faut que nous lui trouvions une maison d’adoption.
Ce à quoi Danièle répondit :
-J’en parle à mon mari et on vous rappelle .
Voilà comment les faits ce sont déroulés en mon absence. Les 3 protagonistes partisans de la possession d’un tel animal ont eu le temps en attendant mon retour, de peaufiner leurs arguments afin de me forcer à obtempérer dans leur désir d’adoption de ce futur compagnon à quatre pattes.
Un rendez vous sur place fut pris chez le propriétaire de notre animal en question pour le lendemain midi. Nous nous sommes rendus, Danièle et moi à l’adresse indiquée, en arrivant nous avons trouvé un Mr très agréable coiffeur de son métier. Il nous expliqua les motivations de sa séparation avec le petit chien.
Le récit des mésaventures de notre futur protégé pour des raisons inconnues sur le moment, mais que je soupçonnerai plus tard : celui-ci fut éjecté d’une voiture en marche et projeté dans le fossé bordant la route. Ce monsieur, coiffeur ami des bêtes aperçu ce caniche blessé le récupéra et le soigna. Le motif de sa séparation obligé d’avec Sami, nom donné à notre futur compagnon, était que ce monsieur possédait déjà un animal, et que ces animaux ne pouvait cohabiter ensemble, se bagarrant furieusement incessamment.
Même si je n’étais pas convaincu de notre décision pour un oui ou non, l’intéressé se chargea lui, de me faire changer d’opinion en venant se blottir entre mes jambes, n’attendant qu’une chose, de partir avec nous, et devinez ce qui arriva, il eut gain de cause. Nous sommes repartis en sa compagnie.
Sami nous a accompagnés dans notre vie une dizaine d’années. Son caractère n’était pas toujours des plus agréables, il montrait assez facilement les dents. Plus haut, j’ai fait allusion aux soupçons de son éjection de la voiture, ce petit animal avez la particularité de ne pas arrêter d’aboyer dés sa montée en voiture. Il arrivait à en être insupportable. Pour ne pas tomber dans l’extrémité avant de passer aux actes, comme avait vraisemblablement fait un de ses précédents maîtres moins patients, bien sûr je réprouve de toutes mes forces son geste, on ne balance rien de rien par une portière, de plus en roulant… Pour éviter cette outrance, nous avons pris la résolution de lui donner des somnifères afin de l’endormir lors de nos voyages en sa compagnie.
Son passé ne devait pas être des plus réjouissants. Des réactions à des situations nous ont donné des raisons de constater les attitudes anormales. Il ne pouvait monter un escalier que celui ci soit de n’importe quelle hauteur, il lui fallait se reprendre à plusieurs fois pour escalader la dernière marche j’en déduit qu’il avait du être, en arrivant à ce niveau, rejeté dans les marches, et vraisemblablement à plusieurs reprises ?
Une autre attitude vint conforter notre suspicion d’un autre traumatisme. Il ne supportait pas de me voir habillé en blanc. Dès mon apparition dans un endroit où il se trouvait vêtu de cette couleur, il prenait une attitude petit fauve. Il m’était impossible de m’approcher à moins de deux mètres de lui, ce que je n’ai jamais fait.
Nous en avons déduit que là encore, cette tenue lui évoquait un certain passé, je présume, la blouse blanche du coiffeur n’y était pas pour rien.
Je ne sais comment nous avons eu vent de la vie antérieure de Sammi mais comme pour Sanny, nous devions être les troisièmes ou les quatrièmes maîtres.
Son séjour a duré un peu plus de 10 ans en notre compagnie.
Que de parcours dans le jardin des Prébendes, que de persiflages ne m’a t il pas occasionné, le bavard que je suis en a profité pour échanger avec beaucoup d’inconnus.
C’est au cours d’une de ces déambulations, en discutant avec un autre promeneur de caniche, que je suis devenu l’heureux propriétaire d’un point d’eau dans notre jardin.
Pour les futures histoires (2) parenthèses à nos (épopées animalières), les événements générés grâce à ces rencontres :
-Histoire d’eau.
-L’arbre.