26 août 2022

SUITE DE MES TABLEAUX II

LES ŒUVRES DE LUCILE CHAURIN et de JEAN-LUC

La reproduction de « Chasseurs dans la neige » par Lucile Chaurin

La quatrième toile, c’est tout autre chose, une copie d’une des œuvres de Bruegel l’ancien, « le retour de chasse ». Ce fut le premier cadeau que nous nous sommes offerts après l’achat d’Agencia. Ces paysages enneigés de ce peintre Flamand m’ont toujours fasciné, la raison de ce ressenti, un mystère.

Pour la réalisation de notre désir, j’ai demandé à un ami d’enfance, Jean-Luc Chaurin, tenant un commerce d’accessoires pour les peintres professionnels et amateurs dans notre belle ville, s’il pouvait me trouver un de ses clients, capable d’exécuter ce travail de reproduction pour mon plus grand plaisir. Il s’est proposé. Nous nous sommes entendus sur le prix. Je lui ai fourni une photo du futur projet avec la recommandation de remplacer la reproduction d’une église que je présume orthodoxe et nantie d’un clocher à bulbes, par la vue de l’église de notre village Chemillé-sur-dême. Tout était cadré, « c’est le moment de le dire », il ne restait plus qu’à mon artiste à prendre ses pinceaux et à se mettre à l’œuvre, pressant mon ami de commencer. Il faut dire que j’avais l’occasion de le relancer, car il n’était pas rare que nous retrouvions dans un bar situé en vis-à-vis son magasin de fournitures pour les artistes, « L’atelier des arts », pour déguster du sauvignon.

Tout ne se passa pas comme prévu. Jean-Luc me demanda mon agrément pour confier l’exécution de ma commande par sa fille, artiste peintre elle aussi, en stage au musée du Louvre, afin d’exécuter une reproduction grandeur nature du tableau de Géricault « le radeau de la méduse ».

J’acquiescai de l’offre et voilà comment je me suis retrouvé en Mécène de cette jeune fille pour cinq toiles.

Une particularité, la personnalisation de cette toile, « le retour de chasse » Breughel l’ancien, exposé à Vienne Autriche.

J’ai demandé une mystification, remplacer l’église d’origine par celle de mon village Chemillé-sur-dême.

Le deuxième, sur un vœu de Danièle, une reproduction fleurie d’un autre tableau de Bruegel appelé Bruegel le velours, spécialiste dans les toiles, représentant des bouquets de fleurs.

                                                               

Le troisième, une copie d’un tableau de Giotto Saint-François d’Assise, en compagnie des oiseaux.

En aparté.

Une histoire sur la vie de ce saint que j’aime particulièrement. Une allégation non-négligeable, je suis né un 4 octobre, le jour de sa fête. Une autre raison importante, il paraîtrait que lors de ces prêches, les oiseaux s’arrêtaient de chanter, par contre je ne saurais jamais de laquelle des deux suppositions légendaires est la plus vraisemblable.

Dans une des versions, ils arrêtaient leur chant pour écouter les paroles du prêcheur, dans la deuxième, c’est pour ne pas interférer dans la portée des décibels de l’intonation du futur Saint.

Le quatrième fut créé sur ma requête, je voulais remplacer dans mon bureau le « retour de chasse », celui-ci étant dévolu dans une deuxième vie comme mission, orner un des murs de notre maison.

 Je n’ai pas d’explication à donner pour justifier le choix de mon vœu sinon ma fascination pour une carte imprimée dans un célèbre guide vert, ma demande fut :

– Tu prends modèle sur ce croquis pour la disposition, et tu peints avec ton talent les monuments architecturaux ornant les rives de notre fleuve royal et ceux de ses affluents.

Une recommandation : il lui fallait en plus de ces sites, incorporer une représentation de notre village. Comme les choses sont bien faites, la situation géographique de cette bourgade la situe au centre et en haut de cette œuvre comme pour une évidente domination, que du bonheur pour le chemillois que je suis.

Le cinquième, représente des vaches dans une prairie. Celui-là aussi, je l’ai commandé pour mon seul plaisir.

Pour être fidèle à mes caprices, en regardant au loin, nous pouvons apercevoir le clocher de Chemillé.

Pour ce qui est de cette artiste, il n’est plus d’œuvre.

Avant de quitter cette famille d’artistes, il me faut ne pas oublier Jean-Luc Chaurin, le père de Lucile, de qui j’ai acquis un paysage, une vue de son village, Bueil de Touraine et son abbaye créée de ses mains.

Cette image termine ce deuxième article, la suite paraîtra dimanche prochain.

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3 Comments

  • Tiens! Tiens! Comment se fait-il que les accès vers ton éditorial de la semaine passée sur le même sujet, ainsi que les commentaires par lui suscités, aient été soudainement d’un clic, éradiqués ??
    La censure de Poutine ou de Xi Jinping aurait-elle déjà franchi les abruptes frontières du domaine jalousé de notre libre expression ??
    Voici l’Ami, belle opportunité d’un thème capital à développer lors de tes prochaines chroniques.. FR

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