Josette
Notre collection ne s’est pas arrêtée comme cela. D’autres peintres nous ont gratifiés de dons, trois femmes. En tête de cette liste féminine, hors Lucile pour ne pas être cuistre, je vais les nommer en vertu de leurs âges, ce qui me ramène à Josette ma première donatrice, celle du petit pécheur. Cette cousine n’a pas laissé tomber ses pinceaux, au contraire elle a continué de plus belle à imager des toiles.
Pour notre plus grand bonheur, nous avons récupéré quelques-unes de ces œuvres accrochées sur nos murs.
N’ayant plus de place, il me reste pour visualiser une partie de ses tableaux, dans mon sous-sol atelier. Ces toiles sont ce que je nomme mon bestiaire du fait qu’elles ont comme thème les animaux de la ferme, ce monde animal chère à mon cœur.
Son dernier présent, ce pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques, sous les traits de son mari prénommé comme le bienheureux : Jacques.
Pour un tas de raisons, je remercie cette artiste de m’avoir fait ce cadeau.
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Jacqueline
Voilà pour Josette, à présent, je vais me tourner vers Jacqueline sa sœur, elle m’a gratifié de deux de ses créations qui ont trouvé place dans mon champ visuel quotidien.
Pour celui de droite, il représente la vue de ma chambre, celle qui apparaissait à l’ouverture des volets tous les matins de ma prime jeunesse, avant mon départ en pension 1958 l’année de mes 14 ans. Le clocher, pas besoin d’explication, la toiture est celle du château de Rebondais, un monument du XIIIème ou XIVéme siècles cité dans un poème de Ronsard relatant la grandeur d’âme des gars de Chemillé.
Pour celui de gauche, une anecdote émanant d’une incitative de sa part. Connaissant mon côté bucolique, elle m’a envoyé avec les moyens d’aujourd’hui, une photo de ce paysage en me précisant qu’elle venait de retrouver cette petite image imaginée et peinte à son initiative. Suite à la réception de cette image, comme je la congratulais sur le résultat de son œuvre, elle a pris une initiative très satisfaisante à mon égard, celle de me faire parvenir cette petite peinture que je me suis empressé d’encadrer.
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Layla
Le suivant, nous le devons à la générosité d’une autre artiste, Leyla, l’épouse d’un autre Chemillois. Comme les deux précédents, il est exposé de telle façon qu’il m’est impossible de ne pas, pas le voir quotidiennement.
Je déjeune tous les matins en vis-à-vis de cette allée forestière.
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Gallet
Le dernier : le château de Luynes !, Don d’un peintre rencontré à la mise en vente de sa maison. Un couple avec lequel j’ai sympathisé, dans mes débuts en tant qu’agent immobilier.
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Bénédicte
Comment ne pas faire figurer dans nos décorations murales, ces deux dessins accrochés sur nos murs, œuvres de Bénédicte adolescente.
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Je termine cet envoi par la photo d’une enluminure cadeau, de Françoise, amie collègue de Danièle.
Merci à tous ces artistes décorateurs de notre environnement.