Et quel bouquet ! Quand j’ai cueilli ces rameaux de bruyères avec ces « gratte-cul », il y a plus de 15 ans, lors d’une balade en quête de champignons, j’étais loin de me douter du devenir de ces branchages colorés des plus belles couleurs de l’automne. Cette présentation n’est pas anodine, ce bouquet m’a permis de satisfaire mon radinisme. Eh oui ! S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là.
Ma motivation à ces lignes.
Un projet de travaux d’améliorations nécessaires, remplacer nos vieilles fenêtres en bois par les matériaux plus conformes aux normes actuelles. Pour ce faire, j’ai demandé un devis à un négociant en matériaux du coin. Après plusieurs réclamations auprès de la jeune femme affectée à ce travail, j’ai enfin reçu les papiers demandés. Pour remerciement, j’ai joint à cet e-mail ce bouquet de fleurs.
Il nous fallait prendre une décision après l’examen du document. Celle-ci décidée, il ne me restait qu’à concrétiser la commande. Pour ce faire, un rendez-vous avec la technicienne fut convenu.
J’ai commencé cet entretien en la questionnant sur son appréciation de mon remerciement fleuri. Comme réponse, elle m’informe qu’elle n’avait pas ouvert la pièce jointe, ce qu’elle fit illico.
Son étonnement et sa réponse.
– Ce n’est pas banal, merci, Monsieur.
Profitant de cette réaction, j’en ai profité pour lui suggérer une initiative à mon encontre. Comme réponse, elle m’a annoncé une remise de 10 % sur notre investissement, soit 250 €. Imaginez ma satisfaction d’autant plus que ce bouquet ne m’avait rien coûté.
Que le plaisir de le cueillir !
Pathétique