Allons-y encore pour un événement agréable qui va compléter mes bizarreries que je nomme hasards. J’ai rencontré une personne qui a retenu mon attention dans le bon sens. Pour commencer, s’il avait voulu me charmer, il ne s’y serait pas pris autrement : il m’a écouté !

Je pense que vous m’avez compris en bien ou en mal ! C’est vous qui voyez.

Pour commencer, la façon de ce premier contact n’était pas banale, pas pour la démarche, quoique. Mais la manière dont notre homme a pris connaissance de mon existence, en surfant sur le net pour la visualisation de mon site Le pèlerin de Touraine, pour des raisons de curiosité, de connaître l’instigateur de ce rassemblement d’églises. Ne pouvant me joindre directement depuis ce site, celui-ci est toujours visité, mais pour des raisons techniques, je ne peux plus y avoir accès. En revanche, en compulsant dans le lien des sites partenaires, il est apparu le site des Passeurs de légendes, créé par Bénédicte. De ce fait, il a pris contact avec elle pour me joindre.

Dans leurs échanges, ils ont palabré vraisemblablement des deux sites. L’instigateur de la rencontre a dû persévérer dans son désir de rencontrer le photographe, qui a alimenté en images sa collection d’églises visitées.

Pour présumer de leurs conversations, je ne peux qu’en déduire : Bénédicte a dû me présenter en personnage aimant la période de notre histoire médiévale.

Suite à cette visite, un rendez-vous fut pris à notre domicile. J’ai été très étonné, il est arrivé avec un livre à la main. En me le tendant, il m’avisa de son geste :

– Je pense que vous prendrez plaisir à lire ces pages.

Malgré mon étonnement, je l’ai remercié avec un certain scepticisme, car si j’ai lu étant jeune, aujourd’hui presque plus. Mes occupations sont plus manuelles, entre autres, ma lubie des plateaux de services, que j’offre aux adultes, des épées en bois, aux enfants qui passent devant mon soupirail, se montrant curieux en penchant la tête pour regarder à l’intérieur de l’ouverture.

Que n’avait-il pas raison, cet homme ne devait pas savoir que ce geste viendrait alimenter ma collection des événements qui imagé, en tant que hasards et qui fait de moi ce que je suis ?

Le thème de cet écrit relate la vie qui ne peut être que rurale, dans un canton du sud de la Touraine, en limite de l’Indre, du Berry. Je ne m’étendrai pas sur le composé du livre, sinon qu’à peu de choses près, j’ai vécu dans les mêmes conditions que les acteurs de ce folklore décrit dans ce florilège, ressemblant aux personnages qui ont accompagné mes premières années.

Une différence cependant, mon village est situé lui tout au nord du département, en limite de la Sarthe. Un point commun entre les communes, elles sont en frontières pour l’une du Berry, pour l’autre de la Sarthe, deux lieux où le parler est empreint d’un patois local fort accentué ; différent dans la tonalité, le propre des accents.

Pourquoi tout ce charabia qui n’aurait pas eu raison d’être, si dans ce livre, le théâtre du récit ne s’était pas déroulé dans un village qui ne pouvait pas me laisser indifférent. Je le connaissais pour avoir visité et photographié l’église, comme tous les lieux saints publics implantés dans les 272 communes du département.

Mais sans plus, le hasard en a voulu autrement : un de mes amis et quel ami, originaire de ce village, y repose dans le petit cimetière.