Plus qu’une rencontre inopinée.
Ces oiseaux entrevus ce matin du 11/02/2021 sont loin de se douter qu’elles vont imager une de mes histoires. Mon obligeance envers mes « amis » fait de moi un être servile, il en est de ces personnages qui savent flatter mon orgueil, ils ont bien raison de profiter de cette qualité.
Ayant créé un écriteau dans le but d’imager une offre locative d’un gîte rural sis dans mon village faut-il le répéter : Chemillé sur dême ! En plus de la conception, il me fallait le mettre en place pour ce faire un déplacement était nécessaire.
Profitant de ce pèlerinage, je saisis l’occasion pour faire des photos qui viendront agrémenter une future histoire qui sera intitulée : les œuvres de mon grand-père. Pour satisfaire ce futur récit, il me faut parcourir la campagne où il a construit des maisons remarquables par leur cachet. Pour ce faire, j’empreinte des routes de traverses, en visualisant des sites méritant d’agrémenter ma collection de clichés qui prendront place dans mes albums.
Un panorama retenant mon attention me fait arrêter pour le photographier devant moi une prairie, en arrière-plan de celle-ci, dans le lointain, mon village. Mon arrêt a dérangé un rassemblement d’oiseaux stationné sur l’herbe, observant leurs envols, je me suis posé une question sur la famille de ces volatiles.
Ma constatation, ces oiseaux ne faisaient pas partie de mes connaissances instantanées, tout du moins ce que je pensais. Ma première impression, avoir dans mon champ visuel des alouettes, par contre, quelque chose me chiffonnait. Pour moi, les calandrelles que je connais bien pour les avoir observées volant en sur place comme des hélicoptères à 5 ou 6 mètres d’altitude, ne cessant de turluter ce chant, me tenaient compagnie en égayant avec le roucoulement des tourterelles des champs, le temps que je passais pendant mes vacances d’écolier à garder les vaches.
Une coïncidence sur ce chemin vicinal où il ne passe que des tracteurs agricoles et comme voitures les seuls véhicules des paysans résidents dans les fermes desservies par cette voie. Pour moi, c’était la première fois que je l’empruntais pour une raison amusante restée dans ma mémoire.
En tant qu’enfants de chœurs, nous parcourions la campagne en visitant les fermiers en quêtant des œufs pendant les vacances de Pâques. Nous ignorions cette partie du village, les exploitants résidants dans ce coin avaient la réputation d’être hostile à notre religion, « il y avait une légende transmise par les anciens quêteurs : ces personnages en cas d’intrusion dans leurs propriétés lâchaient les chiens sur les intrus de notre confession », il n’en fallait pas plus pour nous dissuader de prospecter ces bouffeurs de curés.
Cet aparté écrit, il me faut revenir sur mon titre : les alouettes. Pendant le peu de temps passé à prendre des photos, une voiture est passée derrière moi. Ce véhicule n’avait aucune raison de s’arrêter, il faut croire que si. Ayant parcouru une vingtaine de mètres, elle engage une marche arrière pour revenir à ma hauteur.
Une surprise pour moi, le conducteur n’est autre qu’un ancien jardinier « de la classification dans mes hasards ». Exerçant son art dans la ville de Tours et pendant des années, il s’occupait en particulier à l’embellissement du jardin des prébendes, espace vert cher à mon cœur. Je le traverse presque tous les jours pour me rendre dans le centre-ville.
Profitant de l’occasion, le sachant chasseur, je l’interroge sur ma supposition et mon étonnement de voir à cette époque ce regroupement d’oiseaux en lui suggérant ma classification, pour moi, c’était des alouettes. Tout heureux, il me confirme mon expertise en m’informant que lui-même avait vu la même manifestation il y a une dizaine de jours.
En me faisant part de son étonnement dans la bonne marche des migrations, ces déplacements d’oiseaux intercontinentaux se font fin mars.
Cette histoire vient à propos, il me fallait trouver une transition pour quitter mes hasards et entrer dans une future série qui prendra comme intitulé : LES OISEAUX ET MOI.
Merci d’avoir éclairé ma lanterne, je ne savais pas que les alouettes migraient, elles-aussi. En fait, je ne m’étais jamais posé la question de savoir où elles pouvaient passer l’hiver.
Ce qui m’amène, moi aussi, à une anecdote « ailée » : il y a une vingtaine d’années, mars commençant, et rentrant de nos activités professionnelles à Tours, nous eûmes la surprise de voir dans l’allée de la Reuserie un pommier constellé de grandes fleurs blanches !
Que nenni, ce n’était pas floral, c’était … une douzaine de cigognes qui « soufflaient » un peu, sur leur ligne régulière Maroc/Espagne/Alsace … Et qui reprirent leur vol le lendemain.
Bienvenue dans mon gîte!Il est super cet ami!Publicité gratuite sans le vouloir,je suppose!Nous allons certainement en parler de vive voix!sourire, à son grand dam!