Passage du rouge au vert et au jaune.

Mon embauche dans cette nouvelle société n’est pas due aux hasards, mais à des rencontres encore une fois où sont les limites ?
Dans la précédente histoire, j’ai expliqué la raison de mon départ de la SERM , suite à un décès. Cet événement m’a propulsé dans un environnement pour moi inespéré.
Les deux personnages qui me témoignent autant de tendresse ne sont pas arrivés là par hasard, je les rencontrais sur les marchés et les foires agricoles lieux que nous fréquentions en tant que représentants concurrents. Allez savoir pourquoi ces deux personnages ont interféré pour mon embauche en tant que futurs collègues dans leur concession.
Cette société commercialisait pour l’Indre-et-Loire deux marques, une Allemande de tracteurs DEUTZ et l’autre de moissonneuse et matériel de fenaison américaine NEW HOLLAND. Ces firmes jugeaient un manque de commerciaux dans ce secteur, enjoignant les dirigeants d’embaucher un troisième commercial. Mes deux futurs acolytes ont plus ou moins bien apprécié cet ultimatum, pour eux cette directive leur imposait l’amputation d’une partie de leur territoire de travail.
J’ai appris plus tard qu’ils avaient été informés, je ne sais comment de ma disponibilité sur le marché du travail. Ces deux personnages, d’un commun accord avaient dicté à leur direction qu’ils étaient d’accord pour réduire leurs secteurs sans récriminations dans la mesure où elle m’embaucherait. Cette démarche, ils ne m’en ont jamais parlé, je l’ai appris par la bande bien plus tard.
Merci Messieurs ! Je n’ai pas eu besoin de vous remercier, que de délicatesse.
Mon entretien d’embauche avec la maîtrise de cette société ne fut pas banal, ils m’assuraient un salaire pour la première année à l’équivalence de ma rémunération totale de l’année passée sans tenir compte de mes résultats. Les conditions de rémunération pour les commerciaux de cette société étaient très avantageuses.
Malheureusement, je savais objectivement que ce genre de commerce ne pourrait pas m’emmener à la retraite, économiquement, les changements pressentis se sont avérés vrais.
Une défaillance dans la gestion a obligé cette société à déposer le bilan, le comptable se sentant responsable de ce gâchis s’est donné la mort le 16 août 1979. Pour la troisième fois, ce départ va jouer un rôle important dans ma carrière.
Nous venions d’acheter notre maison le 29 juillet 1979, pour ce faire ce monsieur m’avait rempli des attestations pour l’obtention d’emprunts. Notre situation financière était catastrophique, tout ce que nous possédions en épargne était investie dans l’achat de la maison, en plus la voiture nous fut retirée.

Une autre histoire relatant cette période a été écrite avec de la patience, vous pourrez en prendre connaissance dans le futur.
Comme il me fallait trouver du travail, j’ai agi de la façon qui m’avait réussi suite à l’achat de la R8. Je suis allé à la rencontre de l’agent immobilier, l’instigateur de notre acquisition immobilière, un homme affable après lui expliquant ma situation dans ces termes :
– Monsieur, si vous ne voulez pas avoir à revendre notre maison, il vous faut me trouver du travail.
En lui expliquant que je me sentais capable de réussir dans cette profession en tant que négociateur.
Sa réponse fut positive et le fait est, il m’a présenté à un de ses collègues qui m’a embauché. De là, commence ma carrière comme vendeur en immobilier « encore une autre histoire. »
Tout ces blabla pour en arriver à cette conclusion, ce troisième départ pour l’au-delà, m’a obligé au bon moment de me remettre en question professionnellement.
je me souviens tellement de cette période ! petit j’étais, mais votre complicité entre toi, Dédé et Bernard fait parti prenante de mon enfance !