26 mars 2022

HORUS / TRANCHELION/ AIGUEVIVES/BREZE

Voilà le pourquoi, comme toujours, je vais prendre le chemin des écoliers pour donner une explication à la communion de ces deux noms.

Commençons par Tranchelion, un après-midi de prospection, du temps où je vendais du matériel agricole en visitant les paysans en leur demeure, je suis tombé en arrêt devant un site au détour d’un virage.

Je roulais d’est en ouest, le soleil dans mon dos illuminait des ruines en haut d’un coteau, celles-ci se détachaient sur un ciel bleu. C’était la collégiale des Roches datant du quinzième siècle (pour plus de détails rendez-vous sur Google).

J’étais émerveillé sur le moment, je l’ai enregistré dans un coin de mon cerveau sans plus.

Le temps a passé, j’ai oublié pendant plus de dix ans cette vue, car j’avais changé de société, ce qui a généré un changement de secteur de travail.

Comment et pourquoi un dimanche après-midi, lors d’une randonnée dans la forêt de Chinon en compagnie d’Arnault, ces ruines se sont rappelées à ma mémoire. Tout de go, je suggère à mon fils de retrouver ces ruines, je me rappelais qu’elles se trouvaient dans les parages.

Il faut croire au bon fonctionnement de ma mémoire, nous sommes tombés pile à l’endroit de ma première vision, bien entendu, Arnault à l’instar de son père fut émerveillé.

Nous sommes retournés en famille plusieurs fois dans ce coin, profitant de ce périple pour nous promener dans les rues de ce petit village de Crissay-sur-Manse (classé comme un des plus beaux de France).

Le décor planté ! Je peux inviter l’oiseau héros de cette histoire, sans lui pas de récit.

Arnault et Bénédicte se sont épris de ce monument, ils s’y rendaient assez fréquemment avec leurs amis pour faire des jeux de rôle. Un après-midi de récréation, un jeune faucon non encore volant s’est laissé prendre par Arnault. Celui-ci, destiné à venir en notre logis, pour se convertir en oiseau apprivoisé, comme nous avions réussi avec Prisca la pie.

Je me suis transformé en fauconnier amateur, pas besoin de chercher pour le nom attribué par le chasseur occasionnel indubitablement : HORUS ! Allez savoir pourquoi !

Pour le dressage, un fiasco, nous l’avons bien gardé quelque temps, ce qui lui a permis d’atteindre la force de pouvoir s’envoler. J’ai agi comme pour Prisca, mais contrairement à la Jacquotte, lui, après avoir hésité quelques instants prit son envol vers le ciel pour ne plus revenir.

La fin de notre cohabitation.

Si pour Horus l’histoire s’en est fini, il n’en est pas de même pour les sites médiévaux et les oiseaux. Les douves du château de Brézé dans le Maine-et-Loire ainsi que les vestiges de l’abbaye d’Aiguevives dans le Loire et Cher, m’ont donné deux occasions ratées, d’apprivoiser deux corneilles. Ses oisillons, vraisemblablement tombés de leurs nids, voletaient à terre comme pour Horus. Cette situation de vulnérabilité m’a permis de les saisir pour les encager. Malgré tous les soins apportés, ils n’ont pas survécu à leur emprisonnement.

Faverolles sur Cher 41 ABBAYE D’AIGUEVIVES.
Château de Brézé 49 les douves.

2 Comments

  • Découvrez la video de la nr sur cette abbaye.
    La particularité de Brézé, c’est son réseau troglodyte situé sous le château et dans les fossés, boulangerie, écurie, magnanerie (élevage de vers à soie), pont levis, chemin de ronde.
    Tu nous fait découvrir de beaux lieux en limite de notre département.
    JLL

  • Bonjour Yves, merci pour ces histoires naturelles et réjouissantes en ce 1er dimanche d’élections présidentielles moroses d’un électorat désabusé…
    Christophe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plateforme de Gestion des Consentements par Real Cookie Banner