

Aux antipodes l’une de l’autre, réunies sous ma plume.
Je ne suis vraisemblablement pas le seul à avoir eu le même raisonnement, mais ma nature fait de moi un être rocambolesque. Il me faut donner une importance à un fait divers, pour d’aucuns banal, mais qui pour moi, occasionne de relater une petite histoire.
Ceci dit, allons-y de ce récit. Je ne suis pas un connaisseur des vedettes sportives. Je regarde les matchs, que ce soit de rugby ou de foot, en spectateur, analysant les évolutions, plus ou moins réussies, selon le déroulement de la confrontation des équipes rivales sur les aires de jeux.
En ce mois d’octobre 2023, personne ne peut ne pas connaître un événement mondial, la coupe du monde des pays pratiquant le sport que l’on appelle rugby.
Tout ouïe devant ma boîte à image, afin de regarder le quart de finale de la France contre l’Afrique du Sud, quel ne fut pas mon étonnement à la présentation des joueurs formant l’équipe adverse à nos nationaux : les Springboks ! Lors de cette énumération, deux noms m’ont interpellé, Vermeulen ! Bientôt suivi de De Klerk !
Ne tenant compte que de la phonétique à l’énoncé de ces deux noms, une remémoration a évoqué une filiation que j’ai bien connue. Il y a plus de cinquante ans, ma période de représentant en matériel agricole.
J’avais commencé par équiper en outils araires, un certain sieur Vermeulen. Celui-ci avait dans sa progéniture, si je me rappelle bien, trois garçons et trois filles. Tous ne sont pas devenus paysannes et paysans, par contre, ceux qui sont restés dans la branche, au nombre de quatre, ceux-là sont devenus des clients, pas n’importe lesquels. Un climat de sympathie régnait entre nous, combien de fois n’ai-je pas partagé leur repas en tant qu’invité, que ce soit chez André le père, Bernard, Claude, Lionel ou Jean, les descendants. J’ai bien profité de ces invitations. Les filles comme les brus, sans oublier la maman, étaient de très bonnes cuisinières. Il est vraisemblable que dans un futur, je réécrive d’autres histoires relatives à ces relations.
Ces lignes seraient banales si, trois jours après ce match, m’ayant remémoré une période de mon passé, faisant revivre cette saga, la Nouvelle République, notre quotidien régional, dans les avis de décès du département, figurait Lionel Declerc, un des protagonistes, qui avec sa belle-famille, les Vermeulen ont ressurgi de ma mémoire.
Voilà la raison de cette motivation. Il y a bien longtemps que, je n’avais pas eu de pensées relatives à l’association de ces deux familles, éleveurs de vaches laitières, dans le canton de Sainte-Maure-de-Touraine.
Hasard ? ?
