Ces deux « intrus » qui ont forcé notre espace familial : un chien et un chat.
En rapport avec la parution : Une rencontre improbable, je parle de celle publiée le 25 août 2024 ; on pourrait aisément se tromper : n’est-ce pas Ramsès ?
Si, pour l’adoption du chien, j’étais le plus difficile à convaincre, pour le chat, personne dans notre cercle familial n’aurait pu imaginer la conclusion de cette nouvelle histoire, vu l’aversion que Danièle avait de la race féline.
Six mois après la disparition de Sami, notre caniche, un chat traverse notre jardinet, chose nous paraissant normale vu le nombre de chats agissant de même tous les jours. Nous ne voyons aucun inconvénient à ce va-et-vient, pensant que cette présence nous préserve d’une cohabitation involontaire avec les rats, ceux-ci fréquentant en assez grand nombre l’îlot où se situe notre maison. Exemple : il y a peu de temps, je bricolais dans le sous-sol converti en atelier, endroit où je passe beaucoup de temps. Quelle ne fut pas ma surprise de voir un jeune « gaspard » traverser à découvert une partie de l’atelier pour se réfugier sous le fatras qui caractérise le bric-à-brac de morceaux de bois me servant pour mes travaux.
Nous regardions passer les congénères de « rodilardus » ou de « raminagrobis » sans a priori particulier, dans une indifférence totale quand un nouveau chat, un peu plus famélique que les autres, vint à passer. Chose étrange : la couleur du pelage de ce nouveau félin était très proche de celle de notre ancien petit caniche qui nous avait quittés six mois auparavant : SAMI.
Notre étonnement, aux enfants et à moi, fut de voir le comportement de Danièle : celle-ci n’ayant pas d’atomes crochus avec les chats, en premier lieu, elle n’eut pas besoin de nous dissuader de favoriser l’accueil de ce nouvel animal errant. Connaissant son aversion pour les chats et contrairement à toute attente, ce fut Danièle qui commença par nous dire que ce chat est un chat perdu, propos ne nous étonnant pas venant de sa part, ce dialogue étant celui tenu à chaque incursion d’un félin dans notre jardin.
Il commença, entre Danièle et ce chat, un processus de séduction. Impossible de discerner qui a conquis l’autre, mais le résultat de cette « confrontation » est que ce chat a investi notre maison. De ce jour, nous nous sommes retrouvés les locataires de notre « ex-maison », celui-ci ayant pris possession de notre habitat, agissant en propriétaire.
Une chose nous restait à faire : donner un diminutif à ce conquérant. Après délibération, la décision fut prise de le nommer, Ramsès. Pas besoin d’expliquer ce choix, il profita du gîte et du couvert une dizaine d’années.
Tout chat qu’il était, il n’a pas dérogé aux particularités de sa race : charmer et soudoyer afin de nous convaincre du bienfait de sa présence dans « sa maison ». Il a réussi d’une façon magistrale, en faisant changer d’opinion à Danièle quant à sa préférence pour les chiens, en celle aujourd’hui pour les chats.
Il était chat dans toute sa splendeur, dormant beaucoup, vivant sa vie de chat, câlin, sachant à qui s’adresser au moment opportun afin de concrétiser ses désirs. Le temps que nous avons passé en sa compagnie fut un temps agréable où chacun de nous quatre s’y est retrouvé. L’intelligence caractéristique des félins s’est justifiée tout au long de son squat dans les murs de la maison.
Ce récit pour compléter : Une rencontre improbable, paru le 25 août 2024. Pour ce qui est de SAMI, rendez-vous à la parution du 15 juin 2022.
Miaou !!!! FR
Cette photo est digne de tes champignons.